Témoignage de Sonia. 36 ans

Sonia et la puissance des actes symboliques

« Ma première rencontre avec Judith date de septembre 2014, je suis allée la voir sur les conseils d’une amie. Depuis des années, je cherchais à travailler sur une déprogrammation. Je voulais me libérer de schémas et de comportements parfois incontrôlables. Lors du séminaire en Thaïlande, j’ai pu allier l’utile à l’agréable : une semaine d’ateliers chaque après-midi, complétée de séances de massages m’a permis de travailler sur la libération du féminin en moi, sur les frustrations et les colères accumulées que je portais, souvent inconsciemment. Ces lourdeurs m’avaient été transmises par ma mère, qui traversa de nombreuses souffrances dans son rapport aux hommes. Ce furent de belles vacances en groupe.

Il y a des choses qui bougent mais d’autres restent à travailler. Parfois on ne comprend pas pourquoi cela ne se débloque pas du premier coup. Cela prend du temps. J’ai poursuivi mes séances une fois par mois auprès de Judith, nous travaillions en particulier la détoxination plantaire. Je devais régler une problématique pesante en lien avec un membre de ma famille. C’était incompréhensible : la présence de cette personne provoquait chez moi une répulsion inexplicable. Mon corps réagissait immédiatement. Quelque chose me poussait à faire ce travail. Je n’en ai pas parlé à Judith. C’est le corps qui a parlé au cours d’une séance. A travers l’effet de la détoxination plantaire, dans la noirceur de la mare dans laquelle baignaient mes pieds, elle a tout de suite vu.

La mémoire est ressortie et a confirmée ce que j’avais toujours gardé pour moi. Mon frère avait commis sur moi un abus physique alors que j’avais quatre ans. J’ai pu mettre au grand jour un secret de famille. En abordant le sujet avec ma sœur, j’ai appris qu’elle avait vécu la même chose, mais que notre frère fut surpris en flagrant délit et puni. J’ai continué les séances de physio scan. Cet outil est intéressant car il pointe les causes et les problématiques en faisant resurgir les nœuds bloqués à l’intérieur de corps. Mon utérus était également très marqué, au point que cela s’était matérialisé par des fibromes. J’ai mis le doigt sur un autre drame familial : ma mère a vécue six fausses couches et cette information m’avait été transmise.

Judith m’a proposé d’accomplir des actes symboliques. Une fois l’acte symbolique accompli, j’ai de nouveau réalisé le physio scan, les marques avaient disparu.
Ayant vécue une fois l’abus physique à l’âge de quatre ans, l’information était inscrite dans mon corps. Cela se reproduit une fois à l’âge de huit ans, cette fois en centre aéré. Mon cerveau avait tout oublié. Mais les répercussions dans mon rapport aux hommes étaient bien présentes. Tout était faussé. Judith m’a accompagné pour préparer un acte symbolique, qui est très intime et que je ne peux révéler. Les actes symboliques sont adaptés à chacun et il faut éviter de les reproduire sans une étude au préalable.

Aujourd’hui, j’ai moins de colère en moi, les rapports avec mon frère sont plus apaisés, quelque chose à été soulagé. Je le ressens de manière physique. »